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Un an déjà ! 🎉

 

Les 18 et 20 avril, nous avons organisé nos portes ouvertes, à l'occasion du premier anniversaire de notre local ! Nous avons eu le plaisir d'accueillir des visiteurs désireux d'en apprendre davantage sur notre association et sur l'écoute active. Nous avons été touchés par l'intérêt de l'un d'entre eux qui souhaiterait s'investir en tant que bénévole écoutant au sein de notre association. 

De la visite de nos locaux à la rencontre avec nos bénévoles, en passant par la découverte de notre exposition "Entre Génie et Folie" et la participation à notre quiz sur le thème de la santé mentale, chaque moment a été une opportunité de partage. 

Un grand merci à toutes les personnes qui ont participé à ces Portes Ouvertes. 

 ⏯ Cliquez ici pour voir la vidéo sur sur notre page Facebook

 

 

« Si on veut, on peut ! »

 

Dans nos sociétés occidentales, « si on veut, on peut » a tout d’une formule magique qui aurait en elle-même le pouvoir de motiver tout à chacun dans sa vie. Face à une personne en mal-être, ce genre d’incantation peut avoir un effet néfaste comme toutes ces injonctions censées aider : « Bouge-toi » ; « Fais un effort » ; « Arrête de t’écouter » … C’est comme si nous disions à une personne en fauteuil roulant au pied d’un escalier : « Faites un effort, vous allez y arriver. » Prononcer souvent dans l’intention d’aider, ces petites phrases n’en constituent pas moins un déni et une méconnaissance de l’état de la personne.

« Vouloir » renvoie à la motivation ou à l’envie et « pouvoir » aux ressources propres à chacun. La motivation est liée au plaisir de faire quelque chose. Les ressources, à l’effort à produire pour y accéder. Or dans plusieurs maladies de santé mentale, la motivation et/ou les ressources de la personne sont souvent altérées. « Bouge-toi » revient à lui demander de gravir une montagne inatteignable pour elle sans certitude d’y trouver le plaisir d’apprécier la vue au sommet. 🏔
 

Alors comment aider une personne qui va mal ? Déjà, en évitant ce genre de petites phrases. Ensuite, en considérant que son incapacité à se bouger est pour elle une réelle souffrance.

 
Une écoute pour tous

 

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A la folie 💞

Avec son poème « Aimer à perdre la raison », Aragon a donné ses lettres de noblesse à la folie amoureuse. Ne dit-on pas « aimer à la folie » ? Pourtant quand elle n’est pas amoureuse, la folie fait peur. Combien de personnes présentant des troubles psychiques se défendent d’être folles et sont terrorisées à l’idée de finir à l’hôpital psychiatrique de Saint Egrève. Derrière la folie, l’ombre de l’asile n’est jamais loin. Si le terme folie n’est plus utilisé en médecine, il l’est couramment dans le langage commun.

Les peurs, les fantasmes et les idées reçues sur ces maladies ont des conséquences dévastatrices sur les personnes qui se retrouvent stigmatisées. Pourtant un trouble de santé mentale est une maladie. Ce n’est pas une création de l’esprit. Et comme nous le rappelle François de la Rochefoucauld : « Qui vit sans folie n’est pas si sage qu’il le croit. »

 Une écoute pour tous